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Actualités de l'Infolettre n°9

Infolettre n°9 - ‍L'hortithérapie ailleurs dans le monde

Carte UkraineUn jardin pour les traumatisés de guerre ukrainiens

"À Kyiv, les Ukrainiens, militaires ou non, peuvent apaiser les blessures invisibles de la guerre dans un jardin « thérapeutique ». Séduits, les soignants de l’hôpital de la ville commencent à suivre des formations en hortithérapie." : ce chapô introduit l'article, riche et sensible, du magazine en ligne Reporterre sur ce nouveau lieu de soin et d'apaisement, au sein d'un pays en guerre depuis deux ans et demi.

Situé au sein d'une miniforêt municipale du centre de Kyiv, la capitale ukrainienne, le jardin jouxte un hôpital psychiatrique. Il s'agit du premier « jardin-thérapie » de la ville. Les volontaires sont venus en nombre participer au projet et aider à construire ce jardin conçu par l’urbaniste danois Mikael Colville-Andersen. Inauguré au début de l’été, ce lieu à part a de suite contribué à apaiser et soulager.

Jean-Théodore Biéri *, ingénieur horticole suisse certifié Auxiliaire de santé et consultant indépendant « jardins de soin », a accompagné l'hôpital sur le volet thérapeuthique en lien avec le jardin projet. Il nous livre ici son témoignage : « C'est par l'intermédiaire de l'institut allemand "Garten helfen Leben" que j'ai pu fonctionner comme mentor pour cet hôpital psychiatrique de la région de Kyiv en attendant le développement de formations sur place. Avec une collègue tchèque, nous avons, par exemple :
• analysé les extérieurs et défini les endroits déjà utilisables et les interventions qui pouvaient y être menées,
• identifié les plantes les plus intéressantes et détaillé des activités pour diverses pathologies,
• proposé des développements simples dans les aménagements extérieurs, certains pouvant être intégrés dans des activités thérapeutiques, tant sur le plan psychologique (activités constructives et porteuses de sens) que physique (effort moyen, entrainement de la motricité) et social (coopération, confiance). »

* Jean-Théodore Biéri est par ailleurs membre de l’IGGT (société internationale d’hortithérapie) et de la SSHTA (société suisse d’hortithérapie)

Pour lire l'article de Reporterre